Nous voilà partis sur les traces du célèbre poète chilien Pablo Neruda.
Cet homme est ici comme un mythe, les chiliens sont très fiers de lui, quasiment leur seul compatriote connu à l'étranger de façon positive. (je sais pas trop si c'est du bon français, mais je trouve pas d'autre façon de le formuler, alors ça ira!!! lol)
Pablo Neruda. Tout chilien connait quelques uns des vers du poète national.
Né en juillet 1904, Neftali Ricardo Reyes Basoalto de son vrai nom, publie son premier livre en 1923 et devient à 23 ans consul du Chili à Rangoon. S'en suivront de nombreux mandats dans le monde entier, en temps que consul puis en temps que membre du Conseil Mondial de la Paix. Toute sa vie, il fréquente d'illustres écrivains et sengage dans de nobles combats pour la paix et la liberté des peuples. (plus d'infos: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Neruda)
Ces maisons sont connues pour leur style. En effet, Pablo Neruda, fou amoureux de la mer, n'a cessé lors de ses voyages d'engrenger toutes sortes de souvenirs marins hétéroclytes qui meublent aujourd'hui ses maisons.
La plus célèbre et la plus impressionnante est celle de l'Ile Noire, celle qui fût sa préférée du fait de sa proximité avec l'océan.
Nous sommes arrivés à l'Ile Noire vers 12h30. Notre visite ne débutant qu'à 14h, on s'est arrêtés dans un petit resto manger du poisson. C'était divin!!! Tellement longtemps qu'on n'avait pas mangé de poisson! Et avec un jus de fruits frais, une purée faite maison et le soleil, c'était vraiment parfait!
On s'est tout simplement régalés! En plus le patron était adorable, très attentif, et quand on connait la qualité du service dans les restos chiliens, on note cette qualité avec un certain plaisir!
Malheureusement, nous n'avons pas eu le temps de prendre quelques minutes pour digérer, l'heure de la visite est très vite arrivée! Et c'est partie pour la découverte du territoire de Pablo Neruda!
On avait un guide perso pour nous 4 (ah oui, j'ai oublié de dire, mais est-ce encore nécessaire, j'étais avec Alice, Julien et Tommi, le petit quatuor de folieeee) qui nous a fait découvrir ce royaume rempli de surprises.
Il y a de tout et n'importe quoi dans cette maison, mais tout a un rapport direct avec la mer: des figures de proue dans le salon, des milliards de coquillages décimés un peu partout, des bateaux miniatures, des peintures de bateaux célèbres,...
Ah mais non, ce n'est pas du tout fini! Des ancres, une grande barre en bois, une mappemonde gigantesque, des souvenirs de chacun de ses mandats à l'étranger: masques aborigènes, textes en langus incompréhensibles, pipes, petites statuettes, j'en passe et des meilleurs!
Cet homme avait vraiment un caractère qui me plait.
Il accumule les objets avec comme une nostalgie, une volonté de ne rien jeter, ne jamais rien laisser de côté.
Dans le jardin, il y a une petite barque dans laquelle il invitait ses amis à prendre l'apéro. Dans une petite barque face à la mer. Je trouve ça énorme!
Il a aussi dans son bureau des photos des écrivains qu'il appréciait. Dans sa liste, j'ai retenu Rimbaud, Beaudelaire et Dostoïevski. Entre autres. Il s'était imaginé que Rimbaud et Dosto vivaient une histoire d'amour passionnée.
Cette maison est vraiment fabuleuse. De plus elle est vraiment orientée pour profiter au max de l'océan voisin: toujours de grandes fenêtres permettant d'apercevoir cette magnifique étendu d'eau sauvage.
C'est dommage qu'on ait pas le droit d'y prendre des photos, ça vous expliquerait beaucoup mieux l'ambiance du lieu. J'en ai trouvées quelques une sur internet quand même, mais c'est pas pareil. Bah.
La seule chose qui m'a déçue, c'est la maison en elle-même. Ce nom, Ile Noire, me faisait penser à une île perdue au milieu de l'océan, noire de rochers, avec les vagues déferlants sur ses bords. C'est ce à quoi m'avait fait pensé la description de la maison dans l'autobio de Neruda.
Et ben pas du tout!
C'est une maison au bord de la mer, entourée de dizaines de maisons toutes plus belles et luxueuses les unes que les autres, avec l'océan et comme une plage privée en bas du jardin.
Bien sur, c'est très joli aussi, c'est même magnifique, mais ça a moins de charme que dans mon imagination, de l'extérieur tout du moins.
Après cette visite fort intéressante, nous sommes allés nous relaxer sur la plage. Une plage magnifique, pleine de rochers, de vagues, d'écume,...
Une belle belle plage.
On s'est bien entendu trempés les pieds, eh ben je vous jure, elle est vraiment gelée ici encore!!!
Brouuuuuh!
La mer comme toujours invite à la réflexion, alors après la petite découverte rapide, on s'est assis sur un rocher, et on a regardé. Sans rien dire. Chacun perdu dans ses propres pensées, seul avec lui-même et ses sentiments.
J'adore ça.
En plus, si je regardais assez loin pour effacer tous ces rochers, j'aurais pu me croire sur ma petite plage de la Franqui...
Snifffff!
Un océan tellement beau, de toutes les couleurs, avec des vagues comme je n'en ai jamais vu, un temps magnifique en plus, une brise légère,...
Parfait! Bon, on a quand même fini par décider de descendre de notre petite citadelle, histoire de déconner un peu et de chasser cette nostalgie, cet appel du pays qui invariablement te saisi dès que tu regardes un peu trop la mer.
Du coup, ben on a fait les débiles: les garçons se sont battus avec des sortes de grandes algues, on a fait des ombres chinoises, Alice et Julien se sont foutus la tête dans le sable,...
Pleins de débileries!
C'est tellement bon!!!!
J'aime la jeunesssssse!
martes, 23 de octubre de 2007
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